À l’occasion du lancement de l’année scolaire 2025-2026, un fait marquant observé dans une école primaire de Kananga relance le débat sur la situation du personnel enseignant vieillissant.
Un enseignant affecté à la première année, déjà en troisième âge, a été vu somnolant en salle de classe, visiblement incapable d’assurer sa mission pédagogique.
Cette situation, bien que ponctuelle, met en lumière deux causes majeures : l’âge avancé de certains enseignants encore en service actif et le non-paiement régulier de leurs salaires, affectant leur moral et leurs performances.
Les professionnels de l’éducation tirent la sonnette d’alarme et recommandent non seulement la mise à la retraite progressive des enseignants physiquement affaiblis, mais aussi l’intégration effective des jeunes admis lors des récents tests de recrutement. Ils insistent par ailleurs sur la nécessité d’une régularisation rapide des salaires.
Ce cas révèle l’urgence d’une réforme structurelle axée sur la dignité des enseignants et l’amélioration des conditions de travail dans le secteur éducatif.
L’objectif, selon eux, est clair : garantir aux élèves un accompagnement pédagogique efficace dès les premières années, socle d’un avenir éducatif prometteur.
Nestor Ilo