Dans une sortie musclée, l’analyste politique Graddy Oloko a vivement répondu à la lettre ouverte de l’ancien ministre des Enseignements Supérieurs et Universitaires (ESU) et des PT-NTIC, Thomas Luhaka, adressée à la ministre des Affaires étrangères Thérèse Wagner.
Dans cette lettre, M. Luhaka critique sévèrement l’accord de Washington signé entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le présentant comme une capitulation politique et diplomatique.
Graddy Oloko ne l’entend pas de cette oreille. Il dénonce une tentative délibérée de « jeter l’opprobre sur les efforts d’une nation tout entière », affirmant que l’analyse de Thomas Luhaka manque non seulement de hauteur politique, mais reflète une posture opportuniste visant à discréditer les avancées diplomatiques du pays.
Selon Oloko, l’accord de Washington, bien qu’imparfait comme toute entente internationale, représente une étape importante vers la paix régionale et la protection des intérêts stratégiques de la RDC. Il rappelle que les négociations menées sous l’impulsion du président Félix Tshisekedi ont permis de repositionner la RDC sur la scène diplomatique mondiale, en obtenant l’attention des grandes puissances sur la situation sécuritaire dans l’Est.
Plus incisif encore, l’analyste qualifie Thomas Luhaka « d’ennemi de la République », dénonçant sa propension à semer le désordre et à affaiblir les institutions par des propos incendiaires. Pour Oloko, il est clair que l’ancien ministre ne cherche pas le bien du pays, mais s’inscrit dans une logique politicienne rétrograde qui consiste à rejeter systématiquement tout effort collectif sous prétexte de divergence idéologique.
Il conclut en appelant la population à ne pas se laisser manipuler par des discours qui sabotent l’unité nationale, au moment où le pays a plus que jamais besoin de cohésion pour faire face aux menaces internes et externes.
« On ne construit pas une nation sur la haine et la démagogie », affirme Oloko. « La RDC a besoin de patriotes, pas de pyromanes politiques. »
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