Ce mardi 17 juin 2025, les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions d’Israël, notamment dans le sud et le centre du pays, à la suite de nouveaux tirs de missiles en provenance de l’Iran. Ce développement marque une nouvelle escalade dans les tensions croissantes entre Téhéran et Tel-Aviv, au cœur d’un conflit régional aux répercussions internationales.
Selon les premières informations fournies par l’armée israélienne (Tsahal), plusieurs missiles balistiques ont été interceptés par les systèmes de défense anti-aérienne, notamment le Dôme de fer et la Fronde de David. Des débris de missiles ont toutefois causé des dégâts matériels mineurs dans certaines localités proches de Beersheba et d’Ashdod, sans faire de victime. Les autorités ont ordonné la fermeture temporaire des écoles dans les zones ciblées et recommandé à la population de rester dans les abris.
Du côté iranien, les Gardiens de la Révolution ont revendiqué cette nouvelle salve comme une « riposte stratégique » aux frappes israéliennes récentes sur des sites militaires iraniens présumés en Syrie. Le commandement militaire iranien affirme que ses tirs visaient uniquement des installations militaires israéliennes, qualifiant son action de « légitime et proportionnée ».
En Israël, le Premier ministre a convoqué une réunion de sécurité d’urgence. Dans une déclaration officielle, il a promis une réponse « ferme et ciblée » si de telles attaques se poursuivent. « Nous ne permettrons pas à l’Iran de menacer nos citoyens. Notre capacité de dissuasion sera maintenue coûte que coûte », a-t-il martelé.
Les réactions internationales n’ont pas tardé. Les États-Unis, tout en appelant à la désescalade, ont réaffirmé leur soutien à Israël. L’Union européenne a exprimé son inquiétude face à la détérioration rapide de la situation et a exhorté les deux parties à éviter une guerre ouverte.
Alors que le Moyen-Orient retient son souffle, les analystes redoutent que cette nouvelle escalade ne débouche sur un conflit direct entre Israël et l’Iran, avec un risque de débordement régional impliquant d’autres acteurs comme le Hezbollah ou des milices soutenues par Téhéran en Irak et au Yémen.
Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait se réunir en urgence dans les prochaines heures pour examiner la situation. Pendant ce temps, la population israélienne reste en état d’alerte maximale, craignant une intensification des hostilités dans les jours à venir.
LA REDACTION