Le Human Rights Watch (HRW), ce mardi 15 octobre, publie un rapport sur la torture dans deux prisons et un centre de rétention au Rwanda.
En avril dernier, Innocent Kayumba, ancien directeur des prisons de Rubavu et de Nyarugenge, a été condamné à 15 ans de prison pour l’agression et le meurtre d’un détenu de la prison de Rubavu, en 2019. Mais, selon l’ONG, cette condamnation est l’arbre qui cache la forêt.
Pendant des décennies, les autorités rwandaises ont soumis des personnes détenues dans des centres de détention officiels et non officiels à des mauvais traitements et à des actes de torture, sans devoir rendre de comptes, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Cependant, un procès historique jugeant 6 fonctionnaires pénitentiaires et 12 détenus inculpés de meurtre, de torture et d’agression à la prison de Rubavu, qui s’est achevé en avril 2024, a montré qu’il est possible de commencer à briser la pratique bien ancrée de la torture au Rwanda.
Human Rights Watch a reçu des informations crédibles de la part d’anciens prisonniers faisant état d’actes de torture et de mauvais traitements dans les prisons rwandaises, y compris dans celle de Nyarugenge (Mageragere) à Kigali, où certains ont déclaré être détenus en isolement et battus.
Pendant des décennies, les autorités rwandaises ont soumis des détenus, dans des centres de détention officiels comme non officiels, à des mauvais traitements et à des actes de torture sans qu’elles n’aient à rendre de comptes.
Un ancien détenu a déclaré qu’ils m’ont jeté dans l’eau et qu’ils m’ont battu.
La rédaction.