Près de trois mois après le lancement officiel du projet Tshilejelu à Tshikapa, aucune avancée tangible n’a été constatée sur le terrain.
Selon le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha Tshikapa), les infrastructures routières censées être réhabilitées demeurent dans un état de dégradation avancée, sans aucune amélioration, même partielle.
L’absence d’activités visibles sur les chantiers suscite de vives inquiétudes parmi la population locale, qui attendait de ce projet une amélioration significative de la voirie urbaine.
Jusqu’à présent, aucune route n’a été réaménagée, y compris en terre battue, et la circulation reste fortement entravée par l’état délabré des axes routiers.
Le mouvement citoyen pointe du doigt l’entreprise JMC SARL, chargée de l’exécution des travaux, soulignant que celle-ci ne disposerait ni de l’expertise technique requise, ni des équipements logistiques adéquats pour mener à bien le projet.
De plus, un manque de ressources financières compromettrait sérieusement l’avancement des travaux, retardant ainsi la concrétisation des engagements pris lors du lancement.
Face à cette situation, des interrogations émergent quant aux mécanismes de sélection de l’entreprise adjudicataire ainsi qu’à la transparence du processus d’attribution du marché.
Plusieurs acteurs de la société civile appellent à une évaluation rigoureuse du projet et à la mise en place de mesures correctives pour garantir son exécution effective.
Dans ce contexte, la population de Tshikapa reste dans l’attente d’une intervention des autorités compétentes afin de clarifier la situation et de garantir la réalisation effective du projet Tshilejelu.
Une communication plus transparente et un suivi strict des engagements pris pourraient permettre de restaurer la confiance des citoyens et d’assurer l’aboutissement des travaux tant attendus.
Nestor Ilo