Selon plusieurs sources diplomatiques concordantes, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame devraient se rencontrer le 4 décembre prochain à Washington dans le cadre d’un nouvel effort international visant à apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda.
Cette rencontre, soutenue par les États-Unis, intervient alors que la situation sécuritaire reste critique dans l’Est du Congo.
Un rendez-vous diplomatique très attendu
Ce déplacement à Washington serait centré sur la recherche d’un cadre d’accord susceptible de :
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réduire les affrontements autour de Goma,
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relancer un dialogue politique régional,
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et freiner l’avancée du M23/AFC dans le Nord-Kivu.
Cependant, aucune des parties n’a encore confirmé officiellement la signature d’un accord.
Martin Fayulu met en garde : « Ne signez rien qui porte atteinte à la souveraineté »
En réaction à ces informations, l’opposant congolais Martin Fayulu a vivement interpellé le président Tshisekedi.
Sur son compte X (ancien Twitter), il a écrit :
« Nous disons à M. Félix Tshisekedi : les Congolais ont le droit de connaître le contenu réel du projet d’accord que vous envisagez de signer avec M. Kagame à Washington. Ce projet doit être rendu public. Ne signez aucun accord qui porterait atteinte à la souveraineté de la RDC. »
Pour Fayulu, toute négociation engageant le pays doit être transparente et soumise à l’opinion nationale.
Un contexte de tensions extrêmes
Cette possible rencontre intervient alors que :
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le M23/AFC continue d’étendre sa présence dans le Nord-Kivu,
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Kigali et Kinshasa s’accusent mutuellement d’ingérences,
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et Washington intensifie sa médiation dans la région.
Les États-Unis cherchent à éviter une escalade militaire majeure susceptible d’embraser toute la région des Grands Lacs.
Vers un accord ou un nouveau blocage ?
La question centrale demeure :
les deux présidents parviendront-ils à un compromis réaliste et accepté par leurs opinions publiques ?
Avec les pressions des groupes armés, les critiques de l’opposition congolaise et la méfiance persistante entre Kigali et Kinshasa, la route vers un accord durable reste fragile et incertaine.
Joshmishumbi