En marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a lancé un vibrant appel à la communauté internationale pour la reconnaissance du génocide perpétré en RDC depuis plus de trois décennies.
Lors d’une conférence parallèle (side event) organisée ce lundi par la Mission permanente de la RDC aux Nations-Unies au Jay Conference Center de Manhattan, le Chef de l’État a dénoncé ce qu’il a qualifié de « crimes planifiés et systématiques » commis sur le territoire congolais dans un contexte de recherche effrénée de gains économiques, phénomène que plusieurs analystes désignent sous le terme de Génocost.
En présence de la Première Dame Denise Nyakeru, de diplomates, de scientifiques, de lobbyistes, d’admirateurs de la RDC ainsi que d’une forte délégation de la diaspora congolaise, Félix Tshisekedi a décliné les grands axes de son plaidoyer.
« Ces crimes planifiés et systématiques dans leur modus operandi relèvent, pour certains actes, de la logique et de l’intention génocidaire », a-t-il déclaré.
Le Président congolais a regretté que ces tragédies aient souvent été « minimisées, relativisées, parfois niées » par la communauté internationale. Il a exhorté les Nations-Unies et leurs États membres à reconnaître officiellement ces atrocités comme des génocides, condition essentielle selon lui pour rendre justice aux victimes et consolider une paix durable.
« Nous sommes ici pour briser ce silence, lever le voile et appeler, solennellement, à la reconnaissance internationale des génocides perpétrés sur le territoire congolais condition d’une justice qui répare et d’une paix qui dure », a insisté le Chef de l’État.
LA RÉDACTION