Kampala — Le gouvernement ougandais vient de franchir une étape majeure dans sa stratégie de développement économique. Le Parlement a validé l’emprunt de 500 millions d’euros auprès de trois institutions financières, dont la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en vue de financer plusieurs projets d’infrastructure à travers le pays.
Selon les autorités, cet investissement massif est indispensable pour moderniser les routes, améliorer les réseaux d’énergie et soutenir la croissance dans les secteurs clés. Le ministère des Finances a assuré que les fonds seraient alloués à des projets prioritaires, notamment le transport, les infrastructures énergétiques et les services publics.
Malgré un contexte économique fragile et les critiques d’experts sur l’augmentation du niveau d’endettement du pays, le gouvernement reste confiant. Il estime que ces infrastructures permettront de stimuler la productivité, d’attirer les investisseurs étrangers et de créer de nombreux emplois.
Des voix de l’opposition ont cependant exprimé des réserves, soulignant le risque d’un surendettement et la nécessité d’assurer une gestion transparente et efficace de ces fonds.
Ce prêt marque un tournant dans la politique économique de l’Ouganda, qui mise sur le développement des infrastructures comme levier de transformation nationale.
LA REDACTION
