À l’Université de Kananga, un climat d’inquiétude mêlé à la déception règne parmi les étudiants ressortissants de la filière Sciences de l’Information et de la Communication.
Ils dénoncent la récente désignation des membres de la cellule de communication académique, composée majoritairement de personnes sans formation spécifique dans ce domaine.
Selon ces diplômés et finalistes, cette décision des autorités académiques constitue un mépris flagrant envers les efforts consentis durant des années d’études spécialisées. « Nous avons été formés en communication institutionnelle, relations publiques, médias, et stratégie, mais aujourd’hui, on choisit des profils extérieurs à notre filière pour gérer la communication de l’université », s’indigne un ancien étudiant.
Ce déséquilibre suscite des interrogations sur la gestion des ressources humaines dans les institutions académiques, et relance le débat sur la reconnaissance des compétences acquises à l’université.
Les étudiants demandent aux autorités de revaloriser la filière Communication en intégrant ses produits dans les instances clés, notamment celles liées à la communication stratégique et institutionnelle.
Ils appellent à une réforme transparente et inclusive, pour que la compétence, et non les affinités, guide les choix au sein de l’administration universitaire.
Nestor ilo