Un climat de tension s’est installé à l’Université Pédagogique de Kananga (UPKAN), suite à la décision de suspendre la prime locale des assistants de deuxième mandat et de ceux du premier mandat, inscrits sous le numéro matricule ESU mais non pris en charge par l’État.
Cette décision, entrée en vigueur pour le mois de mars 2025, suscite incompréhension et indignation parmi les concernés.
La raison de cette suppression demeure floue, alimentant des interrogations parmi les enseignants. L’un des assistants affectés a affirmé : « Si nos noms sont retirés du listing de la prime locale par les autorités académiques, aucun de nous ne participera aux examens prévus ce lundi. »
Avec une prime comprise entre 50 000 et 60 000 FC, déjà jugée insuffisante, ces enseignants se retrouvent désormais sans ressource financière. Cette situation précaire menace de perturber le bon déroulement des examens programmés pour le 24 mars, une menace de contestation planant sur l’université.
Dans ce contexte, un éclaircissement rapide de la part des autorités académiques et provinciales est attendu afin d’éviter une crise qui pourrait paralyser l’établissement et compromettre la réussite des examens.
Nestor Ilo