URGENT LE SUKHOI-25 ET DES DRONES ONT VISITÉS LA VILLE DE GOMA

Des témoignages locaux et éléments de contexte montrent que des avions d’attaque Su-25 et des drones ont été aperçus dans ou au-dessus de Goma, dans la province du Nord-Kivu, alors que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC reste particulièrement tendue. Bien qu’aucune confirmation officielle complète n’ait été publiée à ce jour, il existe des antécédents de l’usage de Su-25 dans cette zone.

Contexte et antécédents

  • La ville de Goma, proche de la frontière avec le Rwanda, est située dans une zone depuis longtemps marquée par les conflits entre l’armée congolaise, plusieurs groupes armés (notamment M23) et des forces étrangères ou para-étatiques.

  • L’emploi de l’appareil Su-25 en RDC comme avion d’attaque a été documenté : un article rappelle que « deux Sukhoi Su-25 ont été déployés dans le Nord-Kivu … vus dans le ciel au-dessus de Goma ».

  • L’aéroport de Goma reste partiellement hors service, ce qui témoigne de la fragilité structurelle de la zone à risque.

Analyse des implications

1. Signe d’escalade militaire

La présence d’un Su-25 (avion d’attaque au sol) et de drones dans cette zone urbaine n’est pas anodine :

  • Cela peut indiquer une intention de surveillance ou de frappe ciblée, ce qui est beaucoup plus grave qu’un simple survol.

  • Le choix de Goma, centre urbain et économique régional, suggère un message fort, non seulement militaire mais aussi symbolique.

2. Impact sur les civils et la sécurité

  • Les habitants de Goma risquent d’être pris dans des « zones de bruit », voire des frappes si l’avion ou les drones sont utilisés à des fins offensives : panique, évacuations, interruption d’activités.

  • Le survol de drones peut aussi signifier reconnaissance ou ciblage, ce qui accroît l’insécurité psychologique et réelle.

  • À long terme, cela peut affecter les flux humanitaires, l’aide internationale, les entreprises locales, et générer une fuite des populations ou des investissements.

3. Conséquences diplomatiques et régionales

  • Dans un contexte déjà fragile entre la RDC et ses voisins (Rwanda, Ouganda) ainsi que les groupes armés, cette opération pourrait être considérée comme un acte de provocation ou un changement d’équilibre opérationnel.

  • Si des drones appartenant ou soutenus par un acteur externe sont impliqués, cela pourrait compliquer les efforts de paix et de négociation.

4. Question de légalité et transparence

  • Tout usage d’avion de combat ou de drones sur une zone civile soulève des questions de respect du droit international humanitaire : proportionnalité, distinction, protection des civils.

  • L’absence d’information officielle transparente renforce les rumeurs, les peurs, la défiance envers les autorités.

Scénarios possibles à court et moyen terme

  • Scénario 1 : Il s’agit d’une opération de démonstration de force – survol sans frappe – dans le but d’intimider ou de tester les défenses adverses.

  • Scénario 2 : Une opération de reconnaissance préalable à une frappe ou à un mouvement militaire plus large, ce qui augmenterait considérablement le risque pour la population.

  • Scénario 3 : Une mauvaise interprétation ou exagération : la présence d’appareils pourrait être légitime (exercices, surveillance) mais le flou génère panique.

Recommandations pour les autorités et multiples parties prenantes

  • Pour les autorités de la RDC : publier un communiqué éclaircissant les faits, rassurer la population de Goma, clarifier les objectifs de toute opération aérienne sur zone urbaine.

  • Pour la population locale : rester vigilante, suivre les consignes de sécurité, documenter toute activité inhabituellement intense (sons d’avions, drones, manœuvres).

  • Pour les acteurs de la paix/humanitaires : intensifier la surveillance indépendante des événements, alerter la communauté internationale en cas de changement dramatique.

  • Pour la diplomatie régionale : engager un canal de communication pour éviter les malentendus entre voisins ou acteurs armés (ex : Rwanda, Ouganda, armée congolaise).

Le fait que des Su-25 et des drones soient observés à Goma marque un tournant potentiel dans la dynamique du conflit à l’Est de la RDC : plus visuel, plus pressant, plus risqué pour la population civile. L’absence de transparence renforce la polarisation et l’anxiété. Dans ce contexte, la vigilance, la communication et la protection des civils doivent être au premier plan.

LA REDACTION

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