Donald Trump, alors président des États-Unis, a signé jeudi un décret visant à affaiblir considérablement le département fédéral de l’Éducation, honorant ainsi un engagement clé de sa campagne auprès des conservateurs.
Ce texte a pour objectif de transférer la gestion de l’éducation aux États et aux conseils locaux, limitant ainsi l’influence du gouvernement fédéral sur les politiques scolaires. Cette initiative suscite de vives inquiétudes chez les défenseurs d’un système éducatif encadré par l’État.
Lors de la cérémonie organisée dans la salle Est de la Maison-Blanche, Trump a présenté cette décision comme une première étape vers la suppression totale du département. Cependant, une telle dissolution nécessiterait l’approbation du Congrès, où il ne dispose pas du soutien suffisant pour y parvenir.
“Nous redonnons très simplement le contrôle de l’éducation aux États, là où il doit être”, a déclaré Trump, debout devant une rangée de drapeaux représentant les différentes entités fédérées.
Lors de l’événement, des écoliers conviés ont pris place à des pupitres entourant le président et ont signé des répliques fictives du décret en guise de geste symbolique.
La signature est intervenu une semaine après que le département de l’Éducation a annoncé une réduction drastique de son personnel, avec près de la moitié des effectifs concernés. Cette mesure s’inscrit dans la stratégie plus large de Trump visant à diminuer la taille d’une administration fédérale qu’il juge excessive et inefficace.
La Rédaction
