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Vital Kamerhe : un prophète politique confirmé par les faits

by Zionews

L’analyste politique Graddy Oloko revient avec insistance sur la stature politique de l’honorable Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale.

Selon lui, les récents développements diplomatiques dans la région des Grands Lacs viennent confirmer la vision clairvoyante d’un homme souvent incompris.

Lors d’un entretien accordé à la presse, Graddy Oloko a rappelé avoir déjà évoqué, lors d’un de ses passages à la télévision, le rôle déterminant que joue Kamerhe dans la politique congolaise. Il avait alors salué la proposition du président de l’Assemblée nationale d’ouvrir un dialogue entre la République Démocratique du Congo, le Rwanda et les autres pays voisins, une démarche qu’il qualifiait déjà à l’époque de “courageuse et stratégique”.

Pour Oloko, cette position de Kamerhe avait été accueillie avec scepticisme, voire avec hostilité, par certains segments de l’opinion. Beaucoup attendaient de voir cet appel au dialogue transformé en échec. Pourtant, les faits récents ont tranché : l’accord signé entre Kinshasa et Kigali, sous l’égide des États-Unis, vient légitimer cette approche diplomatique longtemps marginalisée.

À la lumière de cet accord, Graddy Oloko estime que Kamerhe incarne aujourd’hui plus que jamais l’expérience, la vision et la hauteur politique. Selon lui, le président de l’Assemblée nationale ne se contente pas de faire de la politique ; il anticipe les grands mouvements, il voit plus loin que la moyenne des dirigeants. C’est ce qui, d’après Oloko, justifie pleinement le surnom de “Pacificateur” qui lui est souvent associé.

« Ce surnom n’est pas un hasard, ni une flatterie. Il reflète une posture constante de recherche de paix, de stabilité, et de dialogue », a fait remarquer l’analyste. Kamerhe, selon lui, est l’un des rares hommes politiques congolais capables de penser en dehors de l’émotion, et de privilégier l’intérêt supérieur de la nation au détriment du calcul partisan.

En conclusion, Graddy Oloko estime que la politique congolaise gagnerait à accorder davantage de place à des profils comme celui de Kamerhe : des hommes d’État, stratèges, et visionnaires, capables de porter une parole rassembleuse dans un contexte régional tendu.

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