La capitale ougandaise, Kampala, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au régime de Yoweri Museveni.
Ces manifestations, organisées par le parti National Unity Platform (NUP) de Bobi Wine, visaient à dénoncer la hausse du coût de la vie et les restrictions croissantes des libertés publiques.
La police a confirmé l’arrestation de plus de 250 manifestants, accusés de participation à des rassemblements illégaux et de dégradation de biens publics.
Bobi Wine a dénoncé une répression brutale et appelé la communauté internationale à sanctionner le gouvernement ougandais pour ses violations des droits humains.
Le gouvernement, de son côté, affirme que les manifestations menaçaient la sécurité nationale et qu’il fallait agir pour éviter le chaos.
Les tensions politiques montent alors que l’opposition prépare une série de nouvelles mobilisations dans les semaines à venir.
Cette situation pourrait fragiliser l’économie du pays, déjà touchée par l’inflation et la dévaluation du shilling ougandais.
Les observateurs craignent que la répression accrue n’entraîne une radicalisation de la jeunesse, ce qui risquerait de plonger le pays dans une crise politique prolongée.
LA REDACTION