En République démocratique du Congo, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a comparu ce vendredi 19 septembre 2025 devant la commission spéciale et temporaire constituée pour examiner les pétitions visant cinq membres du bureau de la Chambre basse du Parlement.
Cette démarche s’inscrit dans le respect des dispositions du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui impose, en cas de dépôt d’une pétition, la mise en place d’une commission spéciale composée de représentants de chaque groupe parlementaire, ainsi qu’un député non-inscrit.
Son rôle est d’entendre les parties concernées, d’analyser les faits reprochés, puis de soumettre un rapport détaillé à la plénière.
La commission est présidée par le député Peter Kazadi, haut cadre de l’UDPS. Elle devra auditionner non seulement le président Vital Kamerhe, mais également les autres membres du bureau visés par ces pétitions, dont les motifs n’ont pas encore été officiellement rendus publics.
La comparution de Kamerhe marque une étape cruciale dans ce processus qui pourrait avoir des implications majeures sur la stabilité de la direction actuelle de l’Assemblée nationale. Si la plénière adopte les conclusions de la commission, cela pourrait entraîner des changements importants à la tête de l’institution.
Alors que le climat politique reste tendu, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer des manœuvres politiciennes, au moment où le pays fait face à de nombreux défis sécuritaires, notamment dans l’Est.
La population et les observateurs attendent désormais avec attention le rapport final de cette commission et la décision de la plénière, qui pourrait redessiner l’équilibre des forces au sein de la majorité parlementaire.
LA RÉDACTION