Le Ministre des Droits humains, Me Samuel MBEMBA KABUYA, a tenu un point de presse ce vendredi 19 septembre 2025 à Kinshasa.
De retour de Genève, où il a pris part à la 60ᵉ session de la Commission des droits de l’homme, Me Samuel MBEMBA KABUYA tenait à fixer l’opinion nationale et internationale sur le génocide congolais.
Dans son discours, il rapporte que divers rapports officiels, notamment le Rapport Mapping du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, les rapports successifs des experts de l’ONU et les conclusions du rapport final S/2025/446 du 03 juillet 2025, établissent de graves violations des droits humains en RDC, tout en donnant quelques exemples d’actes de génocide perpétrés sur le sol congolais depuis 1996.
“Voici quelques actes de génocide perpétrés sur le sol congolais depuis 1996:
1. Massacre de Tingi Tingi: entre 100.000 et 300.000 réfugiés Hutus tués par l’armée patriotique rwandaise ;
2. Massacre de Kalimantan: 200 réfugiés massacrés dans les territoires de Pangi et Kasongo;
3. Massacre de Makobola : 800 personnes tuées et des centaines de maisons incendiées ;
4. Massacre de Katoga : des civils brûlés vifs, habitations incendiées, tirs à bout portant ;
5. Massacre de Mwenga : 15 femmes enterrées vivantes ainsi qu’un homme;
6. Massacre de Kamituga: des centaines de personnes massacrées à l’arme blanche ;
7. Massacre de Kasika: 1000 civils massacrés sont des femmes enceintes, des enfants et un prêtre tués dans une église “, a-t-il dit.
Considérant les preuves irréfutables évoquées, Me Samuel MBEMBA KABUYA invite l’opinion nationale à s’approprier le combat de la reconnaissance du génocide commis en RDC.
” J’appelle l’opinion nationale à s’approprier le combat de la reconnaissance du génocide commis en RDC, combat initié par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l’Etat, Garant de la Nation et, la communauté internationale, face à l’évidence des rapports crédibles prérappelés, d’être solidaire avec les victimes de ces actes et de briser le silence”, a-t-il conclu.
Il sied de noter qu’à la même occasion, Me Samuel MBEMBA KABUYA a répondu aux attaques d’une certaine opinion sur la gestion du Fonarev.
Pour lui, on ne peut que payer les vraies victimes. Et pour y arriver, il faut une identification sérieuse, ce que le Fonarev est en train de faire.
Cellule de communication