Depuis New York, où il participe à l’Assemblée générale de l’ONU, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a tenu à clarifier sa position face à la crise survenue à l’Assemblée nationale.
Il a nié toute responsabilité dans la pétition ayant conduit à la démission de Vital Kamerhe de son poste de président de cette institution.
« Je ne suis pas responsable de ce qui est arrivé à l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré ce lundi 22 septembre. Le chef de l’État a affirmé avoir appris la nouvelle comme tout le monde, rejetant ainsi toute implication personnelle malgré sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions.
Félix Tshisekedi a également insisté sur le caractère autonome du pouvoir législatif : « Les institutions ont leur propre fonctionnement. Je suis certes garant de leur bon fonctionnement, mais ce qui m’importe, c’est la stabilité. »
Concernant sa relation personnelle et politique avec Vital Kamerhe, le chef de l’État a été clair : « Je continue de le considérer comme un allié, comme un frère, à moins qu’il en décide autrement. » Il balaie ainsi les rumeurs d’une rupture politique entre les deux hommes, soulignant que leur alliance « n’est pas fondée sur des postes ».
Vital Kamerhe, accusé de gestion opaque et d’entrave au contrôle parlementaire, avait présenté sa démission lors d’une réunion de la conférence des présidents, suite à une pétition initiée par le député Crispin Mbindule.
Arsene Kavyavu