Des sources pointent Nadine Kabi comme un maillon essentiel dans la stratégie visant à faire taire la voix de “FOBAC ”
Un lanceur d’alerte dans la tourmente
La vente controversée de l’usine CAM Resources continue de susciter de vives tensions à Likasi. Au cœur de cette affaire, se trouve Christian Bahati, connu sous le nom de « FOBAC », qui a révélé les irrégularités entourant la transaction.
Sa démarche l’a transformé en cible privilégiée, considéré comme un élément gênant par ceux qui cherchent à tirer profit de ce dossier.
Une adjudication ignorée
En 2022, le Tribunal de grande instance de Likasi avait pourtant reconnu M. Jonathan Mukendi comme adjudicataire légitime de l’usine. Malgré cette décision judiciaire, une vente parallèle et illégale a été organisée.
Celle-ci visait à écarter l’investisseur congolais Jonathan Mukendi pour favoriser des individus qualifiés de mafieux, prétendant être des investisseurs étrangers.
L’implication de Bahati Lukwebo
Selon plusieurs sources, c’est précisément après cette dénonciation de Christian Bahati que Lukwebo est intervenu.
Il aurait cherché des moyens de réduire au silence le lanceur d’alerte. Pour y parvenir, il a accusé Christian d’avoir usurpé le nom de son fils afin d’obtenir de manière frauduleuse certains biens de la famille Lukwebo.
Une stratégie qui vise, selon les proches du dénonciateur, à ternir son image et à détourner l’attention du véritable scandale.
Un climat de menaces et d’assassinat
Le rôle attribué à Nadine Kabi dans ce dossier, pourtant employeure de Bahati Christian, évoquée comme impliquée dans un complot d’assassinat contre son Chef, démontre la gravité de la situation. Alors, en mettant au jour la fraude entourant la vente de l’usine, Christian se retrouve exposé à des menaces directes, au point de risquer sa vie.
Un cas emblématique
Cette affaire, a alors, soulèvé, une question : comment protéger les lanceurs d’alerte congolais, surtout Bahati Christian, qui osent dénoncer des pratiques illégales ? Le cas de Christian Bahati montre à quel point la dénonciation de la corruption et des manœuvres obscures peut transformer un citoyen en cible à abattre.
LA RÉDACTION