À Kananga, chef-lieu du Kasaï Central, la commune de Lukonga vit une situation alarmante marquée par le délabrement avancé de ses infrastructures, notamment la route qui relie le mini-marché Dibamba au centre-ville.
Cette voie, aujourd’hui en état de dégradation critique, illustre selon les habitants l’oubli total dans lequel se trouve leur entité.
La population de Lukonga ne cache plus son exaspération face à ce qu’elle qualifie d’inaction prolongée des autorités locales.
Le bourgmestre de la commune est pointé du doigt pour son incapacité à apporter une quelconque amélioration, tandis que certains accusent également la Maire de la ville de privilégier d’autres communes au détriment de Lukonga.
« Nous avons l’impression d’être des citoyens de seconde zone. Aucun projet visible, aucune réhabilitation, même pas un signe de considération de la part de ceux qui nous dirigent », s’indigne un habitant interrogé par notre rédaction.
La route du mini-marché Dibamba, très fréquentée pour les activités économiques locales, est aujourd’hui quasiment impraticable, compliquant les échanges commerciaux et les déplacements.
Cette situation menace directement les moyens de subsistance des familles vivant dans la zone.
Les habitants de Lukonga appellent urgemment à l’intervention du gouvernement provincial pour rétablir l’équité dans la gestion de la ville de Kananga.
Ils demandent également une évaluation des animateurs des entités locales, en vue de garantir une gouvernance qui tient compte des besoins réels des populations à la base.
Nestor Ilo