La jeunesse congolaise continue de se positionner comme un véritable moteur de changement dans un paysage politique, bien marqué par des tensions entre générations.
Mais cela, en réalité, n’est pas sans conséquences. C’est le cas de Bahati Christian, un jeune entrepreneur et président de la FOBAC, récemment accusé à tort par le professeur Modeste Bahati Lukwebo, deuxième vice-président du Sénat.
Selon les faits rapportés, le sénateur a publiquement, sur les réseaux sociaux, soupçonné le jeune leader d’avoir usurpé le nom de son fils. Or, plusieurs témoignages affirment que ces accusations sont infondées. Pour certains observateurs, cette polémique cacherait plutôt un conflit lié à des affaires minières illicites que Bahati Christian aurait dénoncées.
La jeunesse, cible d’attaques politiciennes
En République Démocratique du Congo, de nombreux jeunes qui aspirent à des postes de responsabilité ou qui dénoncent des pratiques contestables se retrouvent régulièrement confrontés à des accusations gratuites.
« L’histoire semble se répéter : les anciens dirigeants, habitués à monopoliser le pouvoir, voient d’un mauvais œil l’émergence de nouvelles figures », estime un analyste politique interrogé, ce samedi 16 août 2025, à Bukavu par Zionnews-tv.net.
Bahati Christian, lui, se dit déterminé à poursuivre son combat. « Je crois en une jeunesse unie, consciente de son rôle et capable de défendre l’avenir du pays », confie-t-il à ses proches.
Une plainte déposée contre le sénateur
Alors diffamé et accusé gratuitement par Lukwebo, Bahati Christian a décidé de porter plainte contre le sénateur. Ses avocats affirment que cette plainte ne vise qu’à vise laver son honneur et à rappeler que nul n’est au-dessus de la loi. « La justice doit garantir l’équité et protéger la réputation de chaque citoyen, quel que soit son statut », plaide l’un d’eux.
Un symbole pour la jeunesse congolaise
Au-delà du cas personnel de Bahati Christian, cette façon d’agir du sénateur Bahati Lukwebo est un malaise plus profond : le fossé croissant entre une jeunesse ambitieuse, désireuse de contribuer au développement national, et une classe politique traditionnelle souvent accusée de freiner l’émergence de nouveaux leaders.
Pour beaucoup de jeunes Congolais, le parcours de Bahati Christian est un symbole de leur propre lutte : celle de bâtir un avenir malgré les obstacles, les intimidations, les calomnies et les pratiques héritées d’un passé politique contesté.
LA RÉDACTION