Le groupe yéménite des Forces Démocratiques Alliées (ADF), dirigé par le chef Abwakasi, est actuellement actif près de la rivière Lindi, à la frontière entre les provinces du Nord-Kivu et de la Tshopo, en République Démocratique du Congo. Ce groupe est composé de plusieurs commandants, dont Kasibande alias Difenda, Ciramanda et Cheikh Oumari.
Depuis plusieurs mois, ce groupe est responsable de nombreuses attaques dans la région, ciblant principalement les civils et les positions des forces de sécurité. Les autorités congolaises et ougandaises ont intensifié leurs efforts pour neutraliser cette menace. Des opérations conjointes ont été menées, notamment dans les territoires de Beni et d’Irumu, où des affrontements ont eu lieu entre les ADF et les forces armées de la RDC (FARDC) et de l’Ouganda (UPDF).
La communauté internationale, à travers la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), a exprimé sa préoccupation face à la résurgence de la violence dans la région. Selon un communiqué de la MONUSCO daté du 23 juillet 2025, des attaques attribuées aux ADF ont fait au moins 82 victimes civiles dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. La mission a condamné ces actes et appelé à une action concertée pour mettre fin à l’impunité des groupes armés dans l’est de la RDC.
Les autorités congolaises et ougandaises continuent de collaborer étroitement pour traquer les membres du groupe yéménite des ADF. Des appels ont été lancés à la population pour signaler toute présence suspecte, afin de faciliter les opérations de sécurité et de restaurer la paix dans les zones affectées.
Pour Zionnews-tv.net/Jason Kabera
