Ce dimanche 11 août 2025, une frappe aérienne israélienne près de l’hôpital al-Chifa à Gaza a coûté la vie à cinq journalistes travaillant pour la chaîne Al Jazeera, parmi lesquels le reporter Anas al-Sharif. Cet événement tragique survient dans un contexte de conflit intense qui déchire la région depuis plusieurs mois.
La mort de ces journalistes souligne une fois de plus les dangers extrêmes auxquels sont confrontés les professionnels des médias couvrant le conflit israélo-palestinien. Selon Reporters sans Frontières (RSF), près de 200 journalistes ont perdu la vie depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023.
Ces chiffres illustrent l’ampleur des risques liés à la couverture de cette crise, où les zones de conflit deviennent des champs de bataille non seulement pour les combattants, mais aussi pour ceux qui tentent d’en rendre compte.
La position de l’armée israélienne
L’armée israélienne a reconnu avoir ciblé le site de la frappe, affirmant que le reporter Anas al-Sharif était un “terroriste” affilié au Hamas. Ce positionnement fait partie de la narrative militaire visant à justifier les frappes dans des zones sensibles, y compris celles proches d’infrastructures civiles et médicales.
Cette déclaration suscite de vives réactions dans la communauté internationale, qui appelle au respect du droit international humanitaire, notamment de la protection des journalistes en zones de conflit.
Réactions et appel à la protection des journalistes
De nombreuses organisations de défense de la liberté de la presse ont condamné cet acte, rappelant que les journalistes doivent être protégés et ne peuvent en aucun cas être pris pour cible, quelles que soient les circonstances.
La mort d’Anas al-Sharif et de ses collègues alarme la communauté internationale sur la nécessité d’un cessez-le-feu durable et d’un accès sécurisé pour les médias dans la région.
Pour zionnews-tv.net/Jason Kabera