Depuis le coup d’État militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum, le Niger traverse une crise politique sans précédent. Malgré les efforts de médiation de la CEDEAO et de l’Union africaine, aucune solution durable n’a encore été trouvée.
Le général Abdourahmane Tchiani, chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), a récemment réaffirmé que la transition durerait « le temps nécessaire » pour rétablir la stabilité. Cette position a provoqué de vives tensions diplomatiques, notamment avec le Nigeria, qui menace de renforcer ses sanctions économiques.
Sur le plan interne, la population subit une forte hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, conséquence directe des sanctions et de la fermeture des frontières.
Les partenaires internationaux, dont la France et les États-Unis, ont exprimé leurs inquiétudes face à la montée de l’instabilité dans la région du Sahel, déjà fragilisée par la présence de groupes djihadistes.
L’avenir du Niger reste incertain, alors que la communauté internationale appelle à un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
LA REDACTION
