Ce jeudi 11 septembre 2025, la ville d’Uvira, située dans la province du Sud-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo, a accueilli une importante délégation du Gouvernement central.
Cette mission officielle est conduite par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain SHABANI LUKOO, accompagné de plusieurs membres influents de l’exécutif national.
Faisant suite à la tension sociopolitique enregistrée ces dernières semaines à Uvira, notamment les manifestations de la population et les incidents entre les forces de sécurité et des jeunes protestataires, cette visite gouvernementale s’inscrit dans une démarche de désescalade, d’écoute et de réconciliation.
Parmi les membres de cette délégation figurent également :
Le Ministre d’État, Ministre de l’Industrie, Aimé BOJI SANGARA,
Le Ministre de la Coopération régionale, Floribert ANZULUNI,
Le Vice-Ministre délégué à la Défense, chargé des anciens combattants, Eliezer NTAMBWE.
L’arrivée de ces officiels a suscité un grand intérêt de la population locale, qui attend des réponses claires du Gouvernement sur les problématiques sécuritaires, économiques et sociales qui affectent la région depuis plusieurs années.
Objectifs de la mission gouvernementale :
Évaluer la situation sécuritaire sur le terrain et identifier les causes profondes des tensions récentes.
Échanger avec les forces vives locales, notamment les autorités traditionnelles, les élus, la société civile, les jeunes et les femmes.
Rétablir la confiance entre la population et les institutions de l’État.
Apporter des réponses concrètes aux préoccupations liées à l’insécurité, à la cohésion sociale et au développement.
Dans son discours à son arrivée, Jacquemain Shabani Lukoo a affirmé que « le Gouvernement reste attentif aux cris des populations d’Uvira et s’engage à œuvrer pour la stabilité, la paix durable et la justice sociale dans cette partie stratégique du pays ».
La population d’Uvira espère que cette visite marquera un tournant dans la gestion des conflits locaux et le renforcement de la présence de l’État dans les Hauts Plateaux et les zones les plus affectées par les violences communautaires.
Un suivi rigoureux est attendu dans les prochains jours, alors que les regards restent tournés vers les décisions concrètes qui découleront de cette mission officielle.
LA REDACTION