La vérité est claire : l’honorable Vital Kamerhe est aujourd’hui la cible d’une conspiration politique soigneusement orchestrée par Christine Mbindule, ancienne cadre de l’UNC, désormais parachutée à l’UDPS.
Ce n’est pas seulement une rivalité personnelle, c’est un plan calculé pour affaiblir l’un des plus proches alliés du Chef de l’État et semer la division au sein de l’Union sacrée.
Une manipulation politique dangereuse
En quittant l’UNC, Mme Mbindule n’a pas abandonné ses ambitions. Elle les poursuit désormais en tentant de fragiliser l’homme qui a résisté à toutes les épreuves : Vital Kamerhe. Or, toucher à Kamerhe, c’est toucher à l’équilibre même de la coalition présidentielle.
Le silence inquiétant du Chef de l’État
J’avais déjà dénoncé le silence du Président Tshisekedi face à ces manœuvres. Ce silence inquiétait. Heureusement, le Chef de l’État a réagi. Mais il ne suffit pas de répondre : il faut agir fermement. La division interne est une bombe à retardement. Si elle n’est pas désamorcée, elle ouvrira la voie à la déstabilisation du régime.
L’urgence de la réunion interinstitutionnelle
Ce lundi 08 septembre, la réunion interinstitutionnelle n’est pas un simple rendez-vous politique.
C’est un moment de vérité. Le Président doit remettre de l’ordre dans sa maison politique, rappeler que l’Union sacrée n’est pas un champ de bataille pour ambitions personnelles, mais une plateforme de gouvernance nationale.
Un appel à la responsabilité
Diviser, c’est affaiblir le pouvoir. Protéger Kamerhe, ce n’est pas protéger un individu, c’est protéger l’État et la stabilité du pays. Ceux qui complotent contre lui jouent en réalité le jeu des ennemis du régime.
Conclusion
Félix Tshisekedi a aujourd’hui un choix historique : laisser prospérer la division et créer des camps rivaux, ou agir avec autorité pour consolider son pouvoir. L’avenir du Congo, et la crédibilité même de son mandat, en dépendent.
Graddy Oloko
Analyste politique
Expert en leadership responsable en matière de transparence et de Bonne Gouvernance
