Amnesty International a publié un rapport accablant sur les abus commis par les groupes armés dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), mettant en lumière des cas de viols collectifs, d’exécutions sommaires et d’enlèvements.
Parmi les groupes incriminés, le mouvement Wazalendo est spécifiquement cité pour sa responsabilité dans ces atrocités.
L’organisation appelle le président Félix Tshisekedi à prendre des mesures concrètes pour traduire en justice les responsables de ces crimes.
Des abus systématiques documentés
Le rapport d’Amnesty International détaille plusieurs incidents survenus dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, où les Wazalendo, ainsi que d’autres groupes armés, ont été impliqués dans des actes de violence extrême.
Les victimes, principalement des civils, ont été soumises à des traitements inhumains, notamment des viols collectifs, des exécutions sommaires et des détentions arbitraires. Ces actes violent les principes fondamentaux du droit international humanitaire.
Appel à la justice
Amnesty International exige que le gouvernement congolais, sous la direction de Félix Tshisekedi, prenne des mesures immédiates pour enquêter sur ces crimes et traduire les responsables en justice.
L’organisation souligne que l’impunité persistante contribue à la perpétuation de ces violations des droits humains et entrave le processus de paix dans la région.
Contexte de violence continue
La situation sécuritaire dans l’est de la RDC demeure précaire, avec une multiplication des affrontements entre les forces armées congolaises, les groupes armés locaux et les rebelles soutenus par des puissances étrangères.
Cette instabilité prolongée a exacerbé les souffrances des populations civiles, qui sont souvent prises pour cibles dans les conflits en cours.
Nécessité d’une action internationale concertée
Amnesty International appelle également la communauté internationale à renforcer son soutien aux efforts de justice et de réconciliation en RDC.
Cela inclut l’appui aux mécanismes judiciaires nationaux, la fourniture d’assistance aux victimes et la pression sur les autorités congolaises pour qu’elles respectent leurs engagements en matière de droits humains.