À l’occasion de la Journée mondiale de l’épargne célébrée le 31 octobre, Mbusa Nzwiri Enock, technicien en développement à la commune de Kyondo, a appelé la population à adopter la culture de l’épargne, notamment au sein des coopératives locales.
Selon lui, « l’épargne est mieux qu’un crédit ». Elle permet non seulement de faire face aux situations imprévues, mais aussi de relancer des projets en difficulté.
Il souligne que « la mer est constituée de plusieurs gouttes d’eau. Les petites sommes que nous gaspillons peuvent, si elles sont épargnées, devenir une véritable montagne de richesse ».
Mbusa Nzwiri regrette que la commune de Kyondo soit encore loin de cultiver l’épargne au sein des coopératives, qui pourraient pourtant faciliter la circulation de l’argent et soutenir les petits entrepreneurs.
Il félicite cependant les femmes qui s’organisent déjà à travers des associations comme OVEC, AVEC et les tontines pour subvenir aux besoins familiaux.
Il rappelle que la pratique de l’épargne est ancienne : elle existait chez les grands-parents, qui conservaient la semence après les récoltes, et même dans la Bible, avec l’exemple du rêve du pharaon où sept vaches maigres dévoraient sept vaches grasses symbole de prévoyance.
Mbusa Nzwiri lance un message particulier aux jeunes : « Pour un avenir meilleur, il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent pour commencer.
Que vous soyez étudiant, agriculteur, commerçant, enseignant, infirmier, femme ou homme, chacun peut mettre quelques francs de côté. L’épargne est une source d’investissement et de prospérité future ».
Kavyavu Arsène
