La maison communale de Limete est sommée de libérer, dans un délai de sept jours, l’espace qu’elle occupe depuis plusieurs années et appartenant légalement à la famille Molebe. Cette décision fait suite à un long contentieux judiciaire tranché en faveur de ladite famille.
Selon les informations recueillies auprès de l’avocat de la famille Molebe, la maison communale occupait le site en qualité de locataire, mais l’Hôtel de Ville de Kinshasa aurait refusé de s’acquitter des loyers depuis plusieurs années. La dette locative s’élèverait aujourd’hui à près de 4 500 000 dollars américains.
Après plusieurs procès, la justice a finalement donné gain de cause à la famille Molebe, confirmant son droit de propriété. Toutefois, l’exécution du jugement aurait été retardée, entraînant une longue période d’incertitude. Récemment, un huissier de justice a notifié la décision, donnant un ultimatum de sept jours à la maison communale pour libérer les lieux.
D’après des sources locales, même les services du PCR (Programme de Contrôle Routier) installés sur le site seraient également concernés par cette mesure, le terrain étant classé domaine privé.
Les observateurs appellent à une prise de conscience de la part des autorités publiques, afin que justice soit rendue et que la famille Molebe, longtemps victime de cette situation, soit pleinement rétablie dans ses droits.
De leur côté, les membres de la famille demandent l’intervention personnelle du Chef de l’État pour garantir l’exécution effective du jugement et mettre fin à cette injustice qui dure depuis trop longtemps.
LA REDACTION


