La situation reste explosive à l’Est de la République Démocratique du Congo, où les combats entre les FARDC et les rebelles du M23/AFC se poursuivent.
Face à cette tension persistante, le gouvernement congolais, sous la conduite du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, affiche une détermination claire : mettre fin une fois pour toutes à la guerre, sur les plans militaire, judiciaire et médiatique.
Une riposte militaire intensifiée
Sur le terrain, les forces armées congolaises multiplient les offensives aériennes et terrestres pour reconquérir les zones occupées par les groupes armés.
Des frappes ciblées, comme celles menées récemment à Busika, dans le territoire de Walikale, illustrent cette nouvelle phase d’intensification.
L’objectif est de reprendre le contrôle total des zones stratégiques et de restaurer la souveraineté nationale.
Le front judiciaire : la justice au cœur du combat
Le Ministre des Droits Humains, Me Samuel MBEMBA KABUYA, s’est engagé à ce que justice soit rendue aux victimes de l’Est.
Lors de la 85ᵉ session de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, à Banjul (Gambie), il a projeté des images inédites montrant la tragédie vécue par les populations congolaises.
Un moment fort qui a ému la salle et interpellé la communauté internationale sur la gravité de la situation.
Selon lui, “les images doivent désormais remplacer les mots”, car face au silence du monde, il faut montrer la réalité pour faire réagir les consciences.
Sous la direction du Président Tshisekedi, le ministère prépare une stratégie visant à poursuivre les auteurs de crimes devant les juridictions nationales et internationales.
Sur le plan médiatique : briser le mur du silence
Le gouvernement veut aussi reprendre la bataille de la communication, longtemps dominée par les récits étrangers.
La RDC entend désormais raconter sa propre vérité : celle d’un peuple victime d’agressions, mais debout et déterminé à se défendre.
Cette stratégie vise à sensibiliser la presse africaine et internationale sur la souffrance du peuple congolais et sur la nécessité d’un soutien diplomatique plus ferme.
Une déclaration qui fait réagir
Lors d’une conférence de presse, Conseil Nanga a déclaré :
« Nous ne voulons pas déclarer la guerre, mais les bombardements vont se poursuivre sous les yeux d’une population impuissante et d’une communauté internationale témoin mais silencieuse. Une situation qui finira par provoquer une réaction. »
Cette déclaration résume l’état d’esprit général du gouvernement : une posture de fermeté défensive, mais aussi une attente d’un sursaut international face aux violations subies par le peuple congolais.
Vers une paix durable ?
La détermination du gouvernement congolais semble totale.
Entre l’action militaire, la mobilisation diplomatique et la quête de justice, Kinshasa veut désormais tourner la page de la guerre et restaurer une paix durable fondée sur la vérité et la justice.
Mais sur le terrain, les défis restent immenses : la présence de groupes armés, les ingérences étrangères et le drame humanitaire qui s’aggrave.
La RDC espère néanmoins que sa nouvelle stratégie globale marquera la fin d’un long cycle de souffrances et d’impunité à l’Est du pays.
LA REDACTION
