Le président Évariste Ndayishimiye a fait de la lutte contre la corruption l’un des axes majeurs de son mandat.
La corruption reste l’un des principaux obstacles au développement du Burundi, affectant tous les secteurs, de l’administration publique aux services de base comme la santé et l’éducation.
Le gouvernement a récemment lancé une série de mesures pour renforcer la transparence et sanctionner les fonctionnaires impliqués dans des détournements de fonds.
Une nouvelle agence indépendante de lutte contre la corruption a été créée, avec pour mission d’enquêter sur les malversations et de publier des rapports réguliers sur la gestion des finances publiques.
Malgré ces efforts, plusieurs ONG locales et internationales estiment que les réformes restent insuffisantes.
Elles appellent à une indépendance totale de la justice et à la protection des lanceurs d’alerte.
Le succès de cette lutte dépendra de la volonté politique du gouvernement et de la participation active de la société civile.
Pour de nombreux citoyens, la corruption est non seulement un problème moral, mais aussi un frein direct à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Ils espèrent que les promesses du président se traduiront par des changements concrets dans les années à venir.
LA REDACTION
