À moins d’un an de l’élection présidentielle prévue en 2026 en Ouganda, la scène politique nationale commence à s’agiter, dominée par deux figures majeures : le président sortant Yoweri Kaguta Museveni et le secrétaire général du Forum pour le Changement Démocratique (FDC), Nathan Nandala Mafabi.
Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, semble déterminé à briguer un nouveau mandat, malgré les débats sur la longévité de son règne. Son expérience, son contrôle des institutions et son réseau politique bien implanté en font un adversaire redoutable. Il mise sur la stabilité, les investissements sécuritaires et les grands projets d’infrastructures pour justifier une nouvelle candidature.
En face, Nandala Mafabi se positionne comme une alternative crédible, avec un discours axé sur la lutte contre la corruption, la justice sociale et la réforme institutionnelle. Populaire dans plusieurs régions, notamment dans l’est du pays, il tente de rassembler l’opposition divisée pour créer une force unie face à l’appareil du NRM (Mouvement de Résistance Nationale).
Le duel Museveni-Nandala promet ainsi une campagne électorale intense, entre continuité et changement. Pour les électeurs, l’enjeu est de taille : choisir entre un leader historique au pouvoir depuis près de quatre décennies et une opposition qui cherche à renouveler le contrat social ougandais.
