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Reconnaissance Historique : Le Peuple de l’Est Salue Tshisekedi et le Ministre des Droits Humains

by Zionnews
Dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, de nombreuses voix citoyennes se sont élevées ces derniers jours pour rendre hommage au ministre congolais des Droits humains ainsi qu’au président Félix Tshisekedi.

Dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, de nombreuses voix citoyennes se sont élevées ces derniers jours pour rendre hommage au ministre congolais des Droits humains ainsi qu’au président Félix Tshisekedi.

Ces messages de reconnaissance interviennent alors que les autorités congolaises ont franchi une étape symbolique : la reconnaissance officielle, au niveau international, de la gravité des crimes commis contre les populations civiles dans l’Est du pays, crimes que de larges segments de La société civile africaine des droits de l’homme qualifient de génocide et attribuent au Rwanda et aux groupes armés qu’il soutient, selon leurs accusations.

Un geste perçu comme une victoire morale pour les communautés meurtries

Pour beaucoup d’habitants de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, cette reconnaissance représente une forme de justice symbolique attendue depuis des décennies.

Les communautés locales, victimes de massacres, déplacements forcés, violences sexuelles et destructions d’infrastructures, estiment que cette démarche du gouvernement constitue un premier pas vers la vérité, la justice et la réparation.

Plusieurs associations de rescapés ont salué l’initiative, affirmant qu’elle « donne enfin une voix officielle aux souffrances vécues ».
Des leaders communautaires parlent d’une reconnaissance historique, même si elle reste encore intérieure au processus national et devra, selon eux, être portée à l’échelle internationale.

Le rôle du ministre des Droits humains salué

Le ministre congolais des Droits humains est au centre des hommages. Sa persévérance dans la documentation des violations, son engagement dans le plaidoyer auprès des institutions internationales et sa capacité à maintenir la pression diplomatique sont largement cités.

Les populations soulignent notamment :

  • Son courage politique, dans un dossier extrêmement sensible ;

  • La production de rapports officiels mettant en lumière les exactions ;

  • Sa défense continue des victimes dans les forums nationaux et internationaux ;

  • Son implication pour que ces crimes ne soient plus minimisés, ni politiquement ni médiatiquement.

Pour de nombreux habitants, il incarne la voix des sans-voix et la détermination à voir les crimes reconnus comme tels.

Félix Tshisekedi : un combat diplomatique et judiciaire mis en avant

Le président Félix Tshisekedi reçoit également un large soutien.
Les populations de l’Est affirment qu’il « se bat jour et nuit » pour :

  • Porter le dossier des atrocités à l’agenda international,

  • Exiger la condamnation des responsables,

  • Renforcer la présence de l’État dans les zones attaquées,

  • Appuyer les enquêtes judiciaires en cours,

  • Interpeller publiquement le Rwanda sur son rôle dans la crise.

Pour ces communautés, le président a rompu avec la tradition du silence diplomatique qui a longtemps entouré les violences dans l’Est du pays.
Son insistance sur la notion de « crimes imprescriptibles » et sa volonté d’impliquer l’Union africaine, les Nations unies et d’autres partenaires sont particulièrement appréciées.

Une reconnaissance qui ouvre des perspectives… mais aussi des défis

Malgré la satisfaction générale, plusieurs analystes rappellent que cette reconnaissance nationale n’est qu’un début.
Pour qu’elle produise des effets concrets, il faudra :

  1. Des enquêtes judiciaires approfondies, nationales et internationales ;

  2. Un mécanisme d’indemnisation des victimes ;

  3. La protection accrue des civils dans les zones encore sous menace armée ;

  4. Une stratégie diplomatique forte et cohérente pour porter les accusations devant les instances compétentes ;

  5. Un travail systématique de mémoire pour éviter la banalisation des crimes.

Les spécialistes soulignent que la qualification de génocide reste, au niveau du droit international, un processus complexe nécessitant des preuves et des procédures rigoureuses.

Un moment charnière pour la RDC

L’hommage rendu par les populations de l’Est traduit un profond besoin de reconnaissance et de justice.
Pour beaucoup, cette déclaration des autorités ouvre une nouvelle ère : celle où les crimes de masse subis depuis plus de 25 ans ne pourront plus être niés ni minimisés.

La RDC semble ainsi entrer dans un tournant historique, marqué par la volonté de nommer les choses, d’assumer les vérités douloureuses et de se battre pour que justice soit faite.

LA REDACTION

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1 comment

DANIEL November 14, 2025 - 2:24 pm

QUE DIEU VOUS BENISSE RICHEMENT EXELLENCE SAMUEL MBEMBA

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