La tension est montée d’un cran ce vendredi matin sur l’axe Bukavu–Kavumu, où la circulation a été totalement interrompue au niveau d’Amsara. Selon plusieurs habitants, de fortes détonations ont été entendues dès 9h45, plongeant la zone dans une atmosphère de panique généralisée.
Fermeture des boutiques et écoles en alerte
Des témoins sur place rapportent que commerces, boutiques et magasins ont immédiatement baissé leurs rideaux. Les écoles ont également été touchées par cette situation de crise.
Selon un habitant joint sur la route Bukavu–Kavumu :
« Les enfants qui étaient déjà en classe ont été obligés de dormir sous les pupitres. Ça crépite de partout, on ne sait pas pourquoi. »
La scène témoigne de la peur qui gagne la population, face à une menace encore mal identifiée.
Présence supposée de Wazalendo dans la zone
La panique serait liée à une présumée présence des Wazalendo aux abords d’Amsara. Bien qu’aucune source officielle n’ait confirmé cette information pour l’instant, les détonations ont suffi à semer un vent de frayeur dans la localité.
Des habitants affirment avoir entendu des tirs provenant de plusieurs directions, rendant tout déplacement impossible. Les motocyclistes et transporteurs ont arrêté leurs activités, en attendant que la situation se clarifie.
Route stratégique paralysée
La route Bukavu–Kavumu est l’un des axes routiers les plus importants du Sud-Kivu, reliant la ville de Bukavu à l’aéroport national de Kavumu et à plusieurs centres de santé et zones agricoles. Son blocage impacte immédiatement la mobilité des personnes, des malades et des marchandises.
Appel au calme et attente des autorités
La population d’Amsara et des villages voisins reste terrée chez elle, dans l’attente d’informations fiables. Les habitants appellent les autorités provinciales et sécuritaires à intervenir pour :
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clarifier l’origine des détonations,
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rassurer les civils,
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sécuriser l’axe routier,
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et rétablir la libre circulation.
La situation reste évolutive et pourrait connaître de nouveaux développements dans les prochaines heures.
LA REDACTION
