Un constat amer sur la gestion passée du ministère
Le président du Mouvement Association des Révolutionnaires Patriotes (ARP), Grâce Ngolo, n’a pas mâché ses mots lors de sa dernière déclaration publique. Selon lui, la période dirigée par Acacia Bandubola à la tête du ministère concerné a représenté une perte de temps précieuse pour la nation.
« Nous avons véritablement perdu un temps précieux avec Acacia Bandubola à la tête de ce ministère. Si Mukoko Samba y avait été dès le départ, notre pays serait aujourd’hui à un tout autre niveau de développement et de performance », a-t-il affirmé.
La reconnaissance du mérite : un signe de patriotisme
Malgré son appartenance à la résistance, Grâce Ngolo affirme que le patriotisme ne doit pas être aveuglé par la politique. Pour lui, reconnaître le mérite d’un ministre, même issu d’un gouvernement que l’on ne soutient pas, fait partie de l’honnêteté politique et morale.
« Être de la résistance ne m’empêche pas de reconnaître et de féliciter un ministre du gouvernement lorsque le mérite est évident. Le patriotisme, c’est avant tout la vérité et la justice, même face à ceux que l’on n’a pas soutenus », a-t-il insisté.
Un appel à la responsabilité nationale
Dans son discours, le président de l’ARP a lancé un appel solennel à tous les cadres politiques et administratifs du pays. Selon lui, le Congo a besoin d’une nouvelle génération de dirigeants, animés par la compétence, la rigueur et le sens du devoir national.
« Le temps n’est plus à la complaisance, mais à la reconstruction du Congo avec des hommes et des femmes d’action, compétents, intègres et dévoués à la nation », a-t-il déclaré.
Placer la compétence avant le favoritisme
Grâce Ngolo a également insisté sur la nécessité d’un changement profond dans la gestion des affaires publiques. Pour lui, la réussite du Congo dépendra de la capacité à valoriser la compétence plutôt que le clientélisme politique.
« Nous devons désormais placer la compétence avant le favoritisme, le patriotisme avant les intérêts personnels, et l’amour du peuple avant les calculs politiques », a-t-il conclu.
