La nuit du mardi au mercredi 3 décembre 2025 a été marquée par un nouvel acte de pillage dans le territoire d’Irumu, province de l’Ituri. Plus de 70 vaches ont été dérobées par des présumés miliciens du groupe armé FPIC “Chini ya Kilima” à Chabusiku, une localité du groupement Tseré, au sein de la chefferie des Bahema.
Ce groupe, signataire de l’Acte d’Engagement pour la Paix d’Aru II, continue malgré tout à semer la terreur dans plusieurs villages, compromettant les efforts de stabilisation en cours dans cette partie de l’Ituri.
Réagissant à cette situation, Jacob Asimwe Matele, acteur politique de l’opposition républicaine, membre du parti politique ARCHE de l’honorable Gratien IRACAN de Saint Nicolas, a exprimé sa profonde indignation et dénoncé une violation flagrante des engagements de paix.
> « Ce n’est pas seulement un vol de bétail, c’est un acte de guerre contre des populations civiles innocentes qui vivent déjà dans la peur et l’abandon », a-t-il déclaré dans une communication officielle.
Jacob Asimwe interpelle tous les niveaux de responsabilité à travers 4 appels urgents :
1. Aux autorités militaires et civiles : mener une enquête rapide et impartiale, retrouver les auteurs de ces exactions, punir les coupables et rendre justice aux éleveurs affectés.
2. Au gouvernement provincial et national : renforcer les dispositifs sécuritaires dans les zones rurales vulnérables, rétablir l’autorité de l’État et sanctionner tout groupe armé qui viole les accords signés.
3. À la MONUSCO et aux partenaires internationaux : soutenir activement les opérations de paix, relancer les initiatives de désarmement, démobilisation et réinsertion (PDDRCS), et appuyer les forces loyalistes sur le terrain.
4. Aux communautés locales : éviter toute forme de représailles intercommunautaires, garder le calme, privilégier les voies de dialogue et collaborer avec les autorités pour identifier les fauteurs de troubles.
Selon Jacob Asimwe, « l’inaction des institutions face à la montée de l’insécurité alimente la frustration des citoyens. Il est temps que le gouvernement passe de la parole aux actes ».
L’opposition républicaine, conclut-il, reste engagée pour la justice, la paix et la protection des droits fondamentaux de tous les Congolais, et réaffirme son rôle de vigie démocratique dans un contexte marqué par la souffrance des populations rurales.
Ugen rwoth Salomon
