La présence prolongée de la dynamique « Chute Mbombo » à Kananga soulève de plus en plus d’interrogations dans l’opinion locale. Créée sous la coordination de Jean Mukoma pour soi-disant accompagner les actions de relance du projet hydroélectrique de Mbombo, cette structure semble aujourd’hui se réduire à un organe sans résultats concrets ni feuille de route visible.
Depuis sa mise en place, plusieurs actions médiatisées, des déclarations fracassantes, des sit-in sans lendemain et des réunions sans suite ont été enregistrés, mais sur le terrain, l’amélioration de l’accès à l’électricité à Kananga reste inexistante. Les attentes de la population demeurent insatisfaites, alimentant une frustration générale face à ce qui est désormais perçu comme une structure parasitaire, montée plus pour des intérêts personnels que pour répondre aux véritables besoins énergétiques de la région.
Nombreux s’interrogent donc à quoi sert réellement cette dynamique ? Est-elle un relais institutionnel efficace ou simplement un canal d’agitation populiste ? À défaut d’impacts concrets, certains leaders d’opinion estiment qu’il est temps de dissoudre cette structure ou de la réformer profondément pour qu’elle cesse d’être un outil de distraction dans un contexte de crise énergétique grave.
Pour rappel, le projet de la centrale hydroélectrique de Mbombo reste une priorité pour la redynamisation socio-économique de Kananga, mais son exécution nécessite une synergie entre les autorités compétentes, les bailleurs de fonds et des structures citoyennes réellement engagées, loin de toute récupération politique ou personnelle.
Nestor ilo
