Demain, 16 octobre, la maison communale de Limete est tenue de libérer le bâtiment administratif qu’elle occupe depuis plusieurs décennies.
Cette décision fait suite à une longue bataille judiciaire opposant la famille Molebe à l’administration communale.
Le 7 octobre dernier, un huissier de justice avait accordé un moratoire de 7 jours à la maison communale afin de procéder à la libération volontaire des lieux.
Ce délai visait à éviter toute confrontation et à permettre une sortie organisée de l’espace appartenant légitimement à la famille Molebe.
Après des années de procès, la famille Molebe a finalement remporté son droit sur la propriété, qui avait été occupée illégalement pendant de longues années par l’administration communale. Cette restitution constitue une victoire de la justice et un signal fort en faveur du respect de la propriété privée.
Cet événement illustre l’importance de rétablir la justice même pour les plus faibles, conformément aux principes de l’État de droit que promeut le président Félix-Antoine Tshisekedi.
La mise en œuvre de cette décision devrait également servir d’exemple pour d’autres litiges fonciers impliquant des entités publiques, soulignant que la loi s’applique à tous sans distinction.

