Dans une déclaration solennelle, le président du Sénat congolais, Sama Lukonde, a réaffirmé l’engagement de la République Démocratique du Congo à respecter et à appliquer le droit international humanitaire.
« Mon pays a ratifié les principaux instruments internationaux relatifs au droit international humanitaire, notamment les Conventions de Genève et leurs protocoles additionnels, ainsi que d’autres conventions y afférentes », a-t-il rappelé, soulignant ainsi l’ancrage juridique solide de la RDC dans la protection des populations civiles en contexte de conflit.
Pour traduire ces engagements en actions concrètes, la RDC a adopté plusieurs dispositifs législatifs et réglementaires nationaux. Parmi eux :
– La loi instituant un fonds national de réparation pour les victimes de violences sexuelles en contexte de guerre, une avancée majeure dans la prise en charge des survivants ;
– La création d’organismes spécialisés dans la gestion humanitaire et la coordination avec les agences des Nations Unies, ONG, et les services gouvernementaux concernés ;
– L’institution d’une caisse de solidarité nationale, chargée de la gestion des urgences et catastrophes humanitaires sur l’ensemble du territoire.
Cette déclaration intervient alors que la RDC continue de faire face à des défis humanitaires majeurs, notamment dans l’Est du pays où les conflits armés, les déplacements massifs de population et les violences sexuelles restent une tragique réalité.
À travers ces réformes, le Parlement congolais entend jouer un rôle clé dans l’instauration d’un cadre durable de justice, de solidarité et de dignité humaine, en plaçant les droits des victimes au centre de l’action nationale et internationale.
LA REDACTION
