Dans le cadre de sa politique de sécurisation du territoire national, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a franchi une nouvelle étape majeure.
Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a procédé ce jeudi à la remise officielle d’un deuxième lot de 95 véhicules tout-terrain de type Toyota Land Cruiser.
Ces véhicules sont destinés à la Police nationale congolaise (PNC) ainsi qu’à plusieurs services de sécurité spécialisés, notamment :
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l’Agence nationale de renseignements (ANR),
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la Direction générale de migration (DGM),
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le Conseil national de coordination (CNC),
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le Ministère de la Gestion et de la Sécurité (MGS),
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le Centre de Commandement et de Lutte Antiterroriste et de Maintien de l’ordre (CCLAM),
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l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC),
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et le Commissariat pour la protection des frontières (CPF).
Un programme présidentiel ambitieux pour la sécurité
Cette dotation s’inscrit dans la vision stratégique du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dont l’un des axes prioritaires reste le renforcement de la sécurité intérieure et la protection des citoyens congolais. La remise de ces véhicules vise à améliorer la mobilité des forces de l’ordre, leur capacité d’intervention rapide ainsi que la couverture sécuritaire sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones à risques et les régions enclavées.
Lors de la cérémonie, les gouverneurs des provinces du Sankuru et de la Lomami ont symboliquement reçu les clés de plusieurs véhicules destinés à équiper les commissariats, les postes de police, ainsi que les administrateurs de territoires.
Des véhicules robustes et adaptés au terrain congolais
Les 95 jeeps 4×4 Toyota Land Cruiser fournies par la société congolaise Maximum B sont spécialement adaptées aux réalités du terrain congolais. Ces véhicules tout-terrain disposent :
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d’une garantie constructeur de trois ans ou 100 000 km,
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et bénéficient de deux entretiens gratuits, dans le cadre d’un contrat de maintenance.
Ce partenariat avec une entreprise locale s’inscrit également dans la volonté du gouvernement de promouvoir le secteur privé national, en encourageant les sociétés congolaises à jouer un rôle actif dans les politiques publiques.
Un troisième lot de 300 véhicules supplémentaires est déjà prévu dans les prochains mois, portant le total à près de 500 unités dans le cadre de ce programme logistique de grande envergure.
Des équipements non létaux pour une police responsable
Outre les véhicules, le gouvernement a également remis des armes non létales aux services de sécurité. Ces équipements, conçus pour le maintien de l’ordre sans recours excessif à la force, répondent aux standards internationaux en matière de droits humains et de sécurité publique.
Le vice-Premier ministre Jacquemain Shabani a tenu à rappeler que la possession de tels équipements implique une grande responsabilité de la part des forces de l’ordre. Il a insisté sur une utilisation strictement encadrée et professionnelle, mettant l’accent sur le respect des droits fondamentaux des citoyens, la discipline, et la rigueur dans les interventions.
« La qualité des moyens logistiques est importante, mais c’est la manière dont ils sont utilisés qui déterminera leur efficacité sur le terrain. La sécurité ne peut être durable que si elle est accompagnée d’un respect scrupuleux des droits humains », a-t-il déclaré.
Un impact attendu sur la sécurité publique
L’objectif affiché par le gouvernement est clair : réduire les délais d’intervention, dissuader les actes criminels, et renforcer la présence de l’État dans toutes les provinces, en particulier celles affectées par l’insécurité, les conflits armés, ou la criminalité transfrontalière.
Le renforcement des capacités logistiques de la police nationale et des services spécialisés permettra :
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d’améliorer la coordination entre les différentes entités de sécurité,
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de renforcer la surveillance des frontières,
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et de garantir une réponse plus efficace face aux défis sécuritaires.
Ce programme s’inscrit également dans une dynamique plus large de réformes du secteur de la sécurité et de modernisation de l’administration publique, pilotées par le gouvernement sous l’impulsion du président Tshisekedi.
Un signal fort de l’engagement de l’État
Avec cette deuxième dotation, le gouvernement congolais envoie un signal fort quant à son engagement à sécuriser le pays, à moderniser ses institutions, et à garantir un environnement stable pour le développement.
La RDC, vaste pays de plus de 2,3 millions de km², a besoin de forces de sécurité mobiles, bien équipées et bien formées pour répondre aux multiples défis sécuritaires. Ces initiatives contribuent non seulement à la protection des citoyens, mais aussi à la création d’un climat propice à l’investissement, à la bonne gouvernance, et à la consolidation de l’État de droit.
LA REDACTION
